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1.1. Existence de l'air.
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Un bécher vide est plongé, renversé, dans la cuve à eau
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L'eau ne pénètre pas dans le bécher à cause des gaz
qui constituent l'air qui remplissait le bécher.
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rem.
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Au sens commun «vide» signifie que le récipient
ne contient ni solide ni liquide.
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Il n'est pas tenu compte de l'air qui nous entoure
qui est, comme beaucoup de gaz, incolore et inodore
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1.2. Volume de l'air
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A la seringue on mesure 5 mL d'eau que l'on introduit
dans un tube à essais
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Le niveau de la surface libre est repéré au feutre indélébile.
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Le tube à essais est immergé dans la cuve à eau afin
de recueillir du gaz par déplacement de liquide.
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A la seringue on mesure 5 mL d'air que l'on introduit
dans le tube à essais.
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Le gaz recueilli prend la forme du tube à essai dans
lequel il occupe sensiblement 5 cm3
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Puisque le volume du gaz est sensiblement le même que
celui de l'eau,
le mélange de diazote et le dioxygène semble avoir un
volume propre mais pas de forme propre
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1.3. Compressibilité
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A la seringue on mesure 5 mL d'air.
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On appuie sur le piston, le volume diminue, facilement d'abord,
difficilement dès sue le volume a diminué de moitié ...
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On tire sur le piston, le volume augmente facilement d'abord,
difficilement ensuite
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Le volume de l'air dépend des conditions de pression et
donc :
Le diazote et le dioxygène sont compressibles.
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1.4. Dilatation
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Dans un ballon, on emprisonne un volume d'air grâce à un
tube de sécurité.
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On plonge l'équipage dans l'eau très froide, de l'air entre
dans le ballon en formant des bulles au passage de la boule.
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On plonge ce même équipage dans l'eau chaude, de l'air s'échappe
en formant des bulles au passage de la boule.
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Le volume de l'air varie avec la température
donc, le volume du diazote et du dioxygène varie avec la
température
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A retenir.
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Les gaz, diazote et dioxygène purs, ou mélangés comme dans l'air
ont les mêmes propriétés
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Les gaz n'ont pas de forme propre
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Les gaz ne possèdent un volume propre que si on précise les conditions
de température et de pression
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2.1. Test d'identification du dioxygène.
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Un tube à gaz est rempli de dioxygène par déplacement
d'eau, à partir d'une bouteille gaz comprimé.
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Un bûchette enflammée est éteinte par agitation de façon
à ce qu'il ne subsiste qu'un point incandescent
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Elles est introduire lentement dans le tube
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Le point incandescent se ravive puis la bûchette s'enflamme
avec une vive lueur.
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Le dioxygène
participe à la combustion.
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Cette réaction suffira à prouver la présence de dioxygène
dans un mélange de gaz
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2.2. Recherche du dioxygène dans l'air
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Dans un flacon plein d'air on introduit un peu d'eau de chaux.
On agite énergiquement, l'eau de chaux ne se trouble pratiquement
pas.
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On introduit lentement une bougie enflammée. Au bout de quelques
secondes la flamme vacille puis s'éteint.
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On obture l'orifice du flacon pendant que l'on rallume la
bougie.
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Lorsqu'on introduit à nouveau la bougie enflammée dans le
flacon, la flamme s'éteint aussitôt : le mélange de gaz contenu
dans le flacon n'entretient pas la combustion ; il ne recèle
plus d'oxygène.
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Sans même agiter le flacon, l'eau de chaux s'est troublée
: l'oxygène disparu a participé à la formation de dioxyde
de carbone
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Le diazote n'a pas participé à la réaction, il n'entretient
pas la combustion
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A retenir.
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En conclusion, l'air est principalement constitué d'un mélange
composé à
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20 % d'un gaz qui entretient la combustion : le dioxygène
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80 % d'un gaz qui n'entretient pas la combustion : le diazote
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© Villafruela Daniel
mise à jour le
20-12-2002
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